Aujourd’hui, il va falloir souder la bâche du toît. En fin de matinée, Sandrine et moi ouvrons la yourte avec l’aide des voisins que nous avons invités à s’approcher. Ils peuvent ainsi découvrir de près la construction de bambous qui les intriguait depuis quelques temps.
En début d’après-midi, des nuages gris menacent, nous hésitons: démonter ou pas?… Nous choisissons de continuer, le soleil revient et nous essayons de grimper la bâche sur le treillis. Le premier essai n’est pas probant, nous sommes obligés de recommencer et petit-à-petit la bâche recouvre la yourte, c’est magique une fois de plus. Je ne regrette pas d’avoir pris le blanc qui est très lumineux.
Nous arrivons à mesurer et tracer la future découpe qui va permettre d’adapter la bâche au diamètre du toit.
Nous descendons la bâche et je l’installe sur une table de travail, une porte isoplane et deux tréteaux. Je découpe le PVC en suivant mon tracé et je fais quelques essais avec le décapeur thermique sur des chutes: pas évident de bien souder.
Sandrine vient m’aider et nous nous répartissons les taches: je chauffe le PVC avec le décapeur et elle appuie dessus avec un rouleau à patisserie. On arrive à souder toute la longueur assez vite, même si le rabat n’est pas parfait. On s’aperçoit que ce qu’on craignait s’est produit, on a soudé une troisième épaisseur de bâche au lieu de deux. On laisse comme c’est, on ajustera plus tard si besoin.
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